Résumé simplifié des faits:
2013 |
L'équipe Laclais présente un nouveau PDU à l'échelle de la ville, avec un parking de 900 places à la Cassine et 300 au quai Ravet, principalement pour les riverains. |
2014 |
Michel Dantin dans son programme annonce "une dizaine de parkings", organisés tout autour de la ville. |
2016 |
Le parking Ravet est annoncé, avec 500-600 places, en proximité immédiate de l'hyper-centre et donnant sur un des carrefours les plus embouteillés de Chambéry. |
Aout 2017 |
La convention de DSP est signée avec la société QPark France pour la gestion en délégation des parkings de la ville pendant 30 ans, avec en contrepartie la construction de 2 nouveaux ouvrages : Ravet et Cassine. |
Septembre 2017 |
Permis de construire délivré par la mairie pour 480 places finalement. |
Février 2018 |
Recours contentieux contre ce permis. |
Mai 2018 |
La mairie délivre un 2 ème permis correctif, le premier étant annulé. Le tribunal accorde une indemnisation aux requérants. |
Septembre 2018 |
Recours contentieux contre ce 2 ème permis. |
Avril 2019 |
Le maire prend une délibération acceptant de transférer tout le risque financier à la charge de la ville, permettant à la société QPark de démarrer les travaux sans attendre le jugement sur le fond. |
Juin 2019 |
Démarrage des travaux 21 mois après le dépot du permis de construire. |
Juin 2019 |
Intervention du Collectif XR |
Et pour résumé l'ambiance, un article de l'Essor Savoyard en 2016 : "Le parking Ravet sera le premier d'une longue série".
La concertation à ce jour c'est :
- 2 recours contentieux plus un 3 ème en préparation
- 21 mois de procédures depuis le premier recours gracieux, réponse par lettre type, aucun contact alors que plusieurs élus d'oppositions on pris position et demandé des éclaircissements à plusieurs reprises
- aucun plan, chiffrage ou document d'étude, pour les chambériens comme pour les élus de l'opposition
- aucune justification argumentée du parking (taille, lieu, desserte) si ce n'est la rengaine "c'est une promesse de campagne et nous allons la réaliser"
- des régularisations à postériori, comme par exemple sur le déclassement de la rue Pillet Will
- des séances du Conseil Municipal houleuses qui se terminent pas un vote 38 contre 10.
En résumé, on en vient à se demander si M. le maire travaille pour tous les chambériens ou seulement pour satisfaire (une partie de) son électorat de 2014.